mardi 2 août 2016

presque rien... du vent peut-être











Ils étaient bruits dans les feuilles, dentelles aux yeux plissés, mais les voilà envolés. Ils n'ont laissé que leur écho, en souvenirs bruissants. Compagnons de moments, sertis là où les lignes se lissent aux crépitements des mots, ils les ont fait pensées, enracinées dans leur être nature. C'était dans ce monde lumière, à la frontière entre air et eau.


"C'est l'heure : Hora ! Tout à l'heure, il sera trop tard, car cette heure-là ne dure qu'un instant. Le vent se lève, c'est maintenant ou jamais. Ne perdez pas votre chance unique dans toute l'éternité, ne manquez pas votre unique matinée de printemps." ( 1)







1. V Jankélévitch, Le-Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien, vol 1, La manière et l'occasion,  Seuil, Points, 1982, p 147.











2 commentaires:

  1. Partager un infime instant de perception, ou plutôt en témoigner, voilà qui éveille en ricochet d'infimes désirs de percevoir. Sans aucun doute il serait temps de s'y prêter davantage. Quelle révolution !

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  2. saisir l'occasion... les vacances sont parfois propices

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